TW Institut commence demain

TW pour Tomorrow, un mot que j’utilise depuis 15 ans dans mes projets. Un nom, pour fixer un agenda et une ambition.

Nous sommes en 2023, au cœur de l’hiver. Toutefois, en réalité nous sommes en 2025 ou 2026 tant l’accélération de nos vies et de la complexité du monde qui nous entoure fait que nous sommes comme dans « l’autre côté du miroir », de Lewis Carroll, lorsque la Reine Rouge explique à Alice qu’il faut courir pour faire du surplace et courir deux fois plus vite pour simplement aller ailleurs.

Mais aujourd’hui nous sommes dans le futur, mais en faisant du surplace. Ainsi cet instant que nous vivons est clé. Le point où chacun approfondis ses compétences cognitive pour simplement entretenir le statuquo. Car ne rien faire et se reposer sur ses acquis signifie perdre pieds. Reculer et disparaitre.  Mais quand tout avance autour de soi, il faut avancer pour rester immobile. Simplement pour rester immobile. Provoquant à la fois une complexification et une surenchère émotionnelle, ou une inflation de compétence non exploitable à court terme.

Cette surcharge est positive d’une part, car nous évoluons ainsi dans un environnement complexe ou il faut comprendre et choisir. Mais, j’ai la conviction fondamentale que notre bien-être collectif et notre santé mentale sont un capital que nous devons entretenir pour alimenter tout ce que nous faisons.

Tout ceci est le fruit de l’expérience cumulée depuis 2020. Les hauts et les bas que nous avons personnifiés. La santé fragile de nos proches ou la notre et cette impuissance à trouver des modèles ou simplement d’entendre des conseils. Nous avons avancés, chacun à notre façon, tout en faisant du surplace au point que nous nous sommes oublié. Donc la facilité l’emporte.

La création de TW Institut et a débuté par une raison d’être, inversant le processus. Nous ne partons plus du produit au service, mais du service vers des produits. Ainsi « façonner un futur puissant » est une croyance dans le projet.

  • Puissant pour construire un monde meilleur que nous souhaitons construire.
  • Puissant pour restaurer la confiance dans l’information que nous diffusons.
  • Puissant pour élever les communautés, par la connaissance.

Comment faire ? En faisant à plus grande échelle ce que je fais depuis plusieurs années et que je sais bien faire : renforcer celles et ceux qui bâtissent un avenir puissant et rester vigilant pour qu’ils ait la confiance, l’énergie, la hauteur de vue, l’empathie, le savoir et donc le temps nécessaire pour accomplir leur mission et construire un écosystème. En un mot qu’ils aient la puissance d’agir. Le tout en restant nous-mêmes, par le partage, dans un premier temps, d’histoires puissantes qui divertissent, informent et inspirent. Bref, en mettant nos connaissances au service de ce futur puissant.

Une présence autour de deux thématiques design :

  • La première est celle du design fiction
  • La seconde est celle du design thinking.

Avec en ligne de fond la santé mentale qui sera la thématique centrale du projet, offrant la puissance nécessaire, à chacun pour comprendre et choisir. Car il n’est plus possible de la négliger, aujourd’hui et donc demain, si nous voulons avancer, pour simplement nous déplacer ailleurs. Comme Alice de l’autre côté du miroir.

Ainsi, nous allons façonner un futur puissant.

TW Institut commence demain, avec vous ?

 

Critique Ciné – Année 2022

Durant l’année 2022 je suis allé voir 8 films au cinéma, sur les 18 (avec une série dedans) qui ont eu la chance d’avoir eu une critique, cumulant une note de 8.62/10.  Toutefois si je fais la moyenne de l’ensemble, c’est un modeste 7.3/10. La faute aux plateforme, capable du meilleur et du pire et surtout de mes goûts nanardesque je l’avoue.

La meilleure note de l’année : Maverick, The Batman et Mort sur le Nil avec 10/10.

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Glass Onion (Netflix) – 10/10 – La suite d’A couteau tiré est dans une rythme différent. En deux temps même. Contrairement à son prédécesseur, plus classique dans sa narration. Ici nous avons un film de 2h30 avec un téléfilm de 1h et un film de 1h30. Astucieux. Au départ le ton est déroutant, un peu d’humour. Mais la suite montre une plus grande profondeur de ton et de message. C’est un film qui fait réfléchir.

En traître (etflix) – 9/10 – Une jolie surprise pour cette mini-série d’espionnage anglaise. L’histoire est solide, les rebondissements nombreux principalement articulé autour de la manipulation et on se laisse surtout prendre par le développement des personnages, qui ne tombe pas dans le stéréotype, principalement grâce à la manipulation dont ils sont victimes. Il y a du Russe, de la CIA, du complots et du MI6.

Black Adam – 8/10 – L’anti héro de DC Comics nous présente un opus intéressant mais tourné autour de The Rock. Tout tourne autour de lui, les personnages secondaires ne sont là que pour servir de plan intermédiaire, pourtant il y a de la qualité niveau acteur. Idem les héros de la Justice Society ressemble à un mix de X Men et des héros Marvel. C’est aussi la limite des personnages DC créé dans les années 45 mais Marvel a fait des copies qui provoque un déjà vu depuis 10 ans au cinéma. C’est dommage. Sinon il y a une histoire, un méchant, un scénario intéressant dans le rebondissements et une photographie soignée. La Bande Son est inconstante (ça partait bien pourtant) mais c’est un bon film sans sourcil en l’air pour The Rock

L’homme qui a tué Hitler puis le Bigfoot (Prime Video) – 5/10 – quand j’ai vu le titre je me suis dit que j’allais touché du doigts LE nanar. Le graal ultime. Une rivière de diamant. Ben…le film a une logique bien à lui et c’est ça le problème. 40 ans d’écart entre les deux événements du titre et sans déconner les scénaristes ont tout donné pour rendre crédible les deux histoires… Après y’avais pas d’idées pour les morts du titre. Et oui Discovery Channel, cherchez plus le Bigfoot… Il a été tué en 1987 et il était pas si grand que ça. Tu sentais que y’avais plus de budget dans le film a ce moment-là…

Jack Mimoun et les secrets… – 7/10 – Alors cela peut être mieux. Cela doit être mieux, mais ça se regarde. Jérôme Commandeur est drôle et fait le film avec François Damiens. Le reste il y a quelques longueurs, des moyens visuels à l’ancienne et c’est ce qui fait passer un bon moment. C’est pas gags sur gags, pas de répliques culte non plus, mais de la vanne bien placée et un comique de situation. Attention spoilers… Ils ont prévu un 2…

Pour l’honneur d’un fils (FR3) – 2/10 – bon moi quand j’ai vu Stéphane Bern en mode vengeance, je suis faible j’ai craqué, j’ai regardé. Bon ben y a rien qui va dans le bordel. C’est un truc de 52 min qui devait être un épisode de Plus belle la vie ou du genre auquel on a rajouté 30 min. Mais rien que les 35 premières minutes te mette dans l’ambiance. Mort du fils en mission, un militaire papa, du gros plan ou t’es pas prêt, une attaque au drone frappeur, un méchant à moustache. Le bonheur. Bon après c’est compliqué… Les flics crédibilités zéros, une bagarre finale… Comment dire c’est pas Tom Cruise dans Jack Reacher autant le dire et Stéphane Bern qui tient son gun à la Pulp Fiction mouhahahaha. Sinon les 30 min du milieu ? Ben Stéphane Bern cours comme un bébé dinosaure et il enquête. Voilà voilà 🤣

Prey (Disney +) – 6/10 – Passons le premier tiers du film avec quelques longueurs et le derniers tiers plutôt intéressant et spectaculaire. Le reste est un remplissage à message humanitaire discutable. D’ailleurs le choix de projeter le Predator dans une époque comme celle-là pose question. L’héroïne est bien, mais sa crédibilité social est quand même difficile à accepter. Surtout lorsqu’on a quelques notions d’histoire. L’autre regrets c’est que l’on voit le Predator tout le long du film et dès le premier quart d’heure. En réalité le suspense est absent et on attend juste les 35 dernières minutes pour savoir comment la jeune Comanche va le dégommer…

Shadow in the Cloud (Prime vidéo) – 3/10 – Monsieur j’ai une idée de scénario, c’est l’histoire d’une nana qui se fait passer pour un officier en pleine deuxième guerre mondiale en Nouvelle Zélande et qui embarque dans un avion. Ah oui elle porte un paquet secret défense. Et j’ai pensé aussi que mettre un Goblin/Gremlins dans l’avion cela lui donnerai un petit côté Alien sympa.  Par contre à la 52eme minutes et 1h13 les morceaux de bravoure… Heuuuu j’étais pas prêt.  C’était quoi le but du film ? Ah oui mettre de la musique électronique dans un film de deuxième guerre mondiale. Ça doit être ça…

The Gray Man (Netflix) – 8/10 – Un bon film d’action avec une distribution solide, des scènes spectaculaires, une photographie intéressante et un rythme élevé. L’ensemble est un clin d’œil permanent à Mission Impossible et c’est finalement ce que l’on peut lui reprocher. La construction de The Gray Man est fortement inspiré du MI3 et promets beaucoup pour la suite. Toutefois il doit encore construire son identité et pas être un sous-produits avec trop de caricature dans les méchants, pour prétendre rivaliser.

Stakled (Prime Vidéo) – 3/10 – C’est l’histoire d’un scénariste qui a une idée et qui construit une histoire… Nulle autour. Pourquoi le méchant kidnappe des femmes ? On sait pas. Qui est-ce ? Visiblement personne. Les motivations du méchant ? Oula faut pas trop en demander. Je passe sur les scènes de bagarre mode j’ai 3 grammes. En fait c’est l’histoire d’une usine oubliée dans un coin, avec un méchant dedans qui est invisible et il a évidemment kidnappé la mauvaise nana imaginez bien. Bref son intérêt est d’avoir duré 1h25 sans rien comprendre.

The Unthinkable – 9/10 – Au départ tu parts sur un nanar suédois en Replay sur la chaîne Action et tu te retrouves avec une œuvre incroyable. Un drame familiale et amoureux qui bascule en film catastrophe avec des images soignées. Mais en se concentrant sur les motivations de ses héroïnes et héros. Un film sur la mémoire, le souvenir et l’intime. Dommage que la toute fin tente de donner une explication. Cela gâche un peu.

SAS, l’œil de la veuve (Youtube) – 5/10 – Alors il y a un début, une fin explosive et au milieu une histoire. Enfin non une suite d’événements. Car c’est pas en tuant tous les témoins que cela fait avancer le truc. Merci la CIA, décidément ils sont fort les gars ! Sinon ? Alors y a de la bagarre au pied avec de la musique trompette, de la nana en décolletée, du violon tout le temps, du terroriste à moustache, du marchand d’armes à moustache, John Steed, 2 gars qui apparaîtront 2 fois mode « mais qui est-tu ? » (Mourant dans l’anonymat finalement) De la meufs, une scène de sex sex sex à la 45eme minute et un homme de main qui ressemble à Bud Spencer. Sinon je crois bien que le monde a été sauvé d’une attaque bactériologique 🤣 mais sans sex sex sex

SAS au Salvador (Youtube) – 3/10 (7/10 mode nanar) – Sex sex, sex, excusez-moi c’est l’émotion. Ce film tiré des romans de gare français SAS, est insipide mais y a du sexe, de la musique qui est sensé accentuer le suspense, du sexe misogyne, de la bagarre à main nue, des sprints en tennis et jeans, du sexe, de l’espionnage en smoking, des coups de feu, le héros en slip, Corine Touzet et Didier Bourdon jeune et figurant et des gars a moustache pour faire méchant. Ah oui l’histoire ? Heuuu

Thor, Love and Tunder – 7/10 – Dans la lignée de Ragnarök, ce 4eme opus du dieu du tonnerre est une histoire tirée d’un run comics très prometteur. Il l’est. Mais… Même si les scènes d’actions sont sympas, le best of des Guns n Roses fait plaisir, le jeu de Christian Bale est sincère, celui de Nathalie Portman aussi. Les deux ont un fond. Mais.. au milieu, des vannes, trop de vannes. Au point de les redouter lors d’un moment sérieux et touchant. La vanne… Le début de l’histoire arrive trop rapidement, mais la fin est surprenante. Par contre Russell Crowe, c’est non. Et c’est ce genre de détails qui déçoit. Trop de gags. Surtout quand dans le fond les 2 sujets abordés sont aussi sérieux et touchant…

Top Gun Maverick – 10/10 – Impressionnant, spectaculaire. L’action n’a rien de nouveau, mais l’ensemble est un récit nous replongeant en 1986, avec plusieurs clin d’œil. Une histoire de place que nous avons dans nos vies. Une histoire de confiance (Val Kilmer est émouvant), d’exploits et d’amour. Avec le temps ce sera un classique, comme le premier. Maverick est devenu un homme et Tom Cruise renforce son rôle de super héros.

Dr Strange 2 – 8/10 – Avec beaucoup de retard je sais, cet opus a la particularité d’exister par lui-même. Finalement pas besoin d’avoir vu les autres pour comprendre. Un opus qui s’attache à des personnages, Christine Palmer et Wanda (impériale Elisabeth Olsen), le tout dans un rythme fou et cette touche d’horreur. Oubliez les vannes, elles sont là au début, mais pendant 1h30 c’est une tout autre ambiance. Nous emmenant dans les ténèbres. Un opus qui sauve un peu la phase 4 qui reste un peu flou et guère passionnante…

The Batman – 10/10 – Plus qu’un film de super héros, c’est un polar, construit, avec des personnages charismatiques. Un opus sombre, à l’esthétique incroyable, une bande son qui est un personnage à elle seule et Gotham. Elle aussi le principal méchant de l’histoire, favorisant la violence, l’abandon et la vengeance. Cette ville est la créatrice de Batman, des super vilains, les anonymes finalement influent et du rythme du film (3h). A part la fin un peu trop « Hollywood », c’est un film mettant en avant un acteur au regard puissant. Mission accomplie.

Mort sur le Nil – 10/10 – Ce classique d’Agatha Christie est plutôt bien réussi. Ce mélange de désuet (les années 30) et de modernité dans le jeu des actrices (surtout), les images de synthèses sont de très bonnes facture. Le scénario ne s’attache pas uniquement à l’enquête, mais à l’intrigue et les émotions que cela procure. L’amour, la trahison sont au sommet de l’iceberg. Mais dessous c’est la vérité nue et les intérêts. Sous toutes ses formes. C’est ici que cette adaptation fait la différence.

Kingsman première mission – 9/10 – Même si fondamentalement cet opus est relativement classique et reste un film d’origine. Si la destination de l’histoire est entendue, l’important est le voyage, et ici en plus d’interpréter l’histoire avec un grand H, le film reste un réjouissant hommage aux films espionnage/aventure des années 60/70. Le tout sur un rythme soutenu et avec une certaine brutalité, rappelant que la guerre, et surtout cette première guerre mondiale, n’était pas un jeu…

De l’aube au crépuscule

Comme une pluie, qui tombe sans aucun remort, comme pour inonder toute la ville… c’était y’a 20 ans, un jour d’avril 2002, que j’ai écrit ces quelques mots sous le nom de l’aube au crépuscule, dans un moment ou je n’étais pas bien. J’exprimais mon anxiété. Un peu ma solitude dans les moments de pluie qui apaise et nous force à ralentir.

Mais cela me sert aussi de rappel. Un mantra que j’ai pour ralentir le rythme.

Notre concentration diminue après 1h30 voir 2h. On devient multitâche et cela fatigue. On se limite à ce que nous maitrisons et notre cerveau n’est pas trop ouvert à la nouveauté. Et nous avons une obsession de la vitesse. Tout doit aller vite. Pire, nous prenons du plaisir à répondre à des sollicitations comme une notification, un mail. Un plaisir dopant notre cerveau. Certain utilise cette méthode pour développer un management de l’attention dévastateur. Des méthodes de propagandes, qui depuis la pandémie Covid-19 sont devenus une nouvelle norme. Tout est orienté et nos actions sont dirigés par l’attention. Ainsi, nous priorisons ce qui est urgent ou le devient. Pas ce qui est planifié. Je n’ai pas pu me reconcentrer sur mes projets (podcast, roman, édition, série sur instagram que j’ai depuis 6 ans maintenant etc….) En avril mon corp m’a demandé de dire stop. Mon cerveau aussi.

Depuis quelques semaines je ralentis et la pluie qui tombe de manière violente ces derniers jours sur les villes, me plonge sans aucun remort dans un état ou je refais surface. Ralentissant et reconnectant mon cerveau pour l’inonder de plaisirs durables et savourer les jours de l’aube au crépuscule.

Demain ne ment jamais

Depuis quelques semaines nous sommes entrés dans une période ou l’avenir est un moteur de motivation. Entre résolution, introspection existentiel et COVID le futur est devenu un reflet de l’époque et l’avenir est plus tendance qu’il n’a jamais été, mais exacerbe aussi l’incertitude.

L’avenir est désormais devenu un slogan. Les entreprises l’utilisent désormais dans leur développement, on parle d’avenir durable. Bref s’il n’est pas précis, il invoque un signe de progrès et d’optimisme. Mais, si cela était le cas auparavant, ces dernières mois, il développe surtout des initiatives douteuse, figées et motivé par des personnes aux réalités sombres. Car, ce que nous voyons est une révision du passée. Un passée oublié au profit du présent permanent et donc d’un futur prédictif compensatoire. Toutefois, ne soyons pas dupe, si nous adhérons à un avenir plus rose, c’est juste une prolongation du présent misérable.

Professionnellement j’ai été régulièrement dans la prédiction et l’analyse. Mes principaux médias se nomment depuis 2005 et 2010 : TomorrowNewsf1 et Business Book GP, l’ensemble de la ligne éditorial est tourné vers la compréhension  des structures profondes et l’évolution à long termes du business de la F1. Me basant sur l’histoire et l’évolution du présent pour définir un possible avenir. Une approche quasi scientifique, en fusionnant mes expériences depuis 20 ans. Car la répétition est récurrente et de plus en plus évidente. C’est un fait.

Reste que la notion de contrôle et de comprendre s’est ajouté à l’équation. La pandémie a exacerbé ces deux notions.

Comme l’a écrit le philosophe marxiste Marshall Berman : « Être moderne, c’est se retrouver dans un environnement qui nous promet aventure, pouvoir, joie, croissance, transformation de nous-mêmes et du monde – et, en même temps, qui menace de détruire tout ce que nous avons, tout ce que nous savons, tout ce que nous sommes. » Il a écrit ceci en 1982 et il analysait les deux derniers siècles.

Si la lecture de la citation de Berman est troublante, est met en avant un reflet plus alarmante, car il expose une problématique propre à l’époque que nous vivons :  La multiplication des avenirs, provenant de multiple motivation et d’agendas ajoutent de la confusion. Cela signifie que les préoccupations concernant l’avenir peuvent nous empêcher de nous engager dans le présent. C’est le point de vigilance que nous devons avoir, alors que nos regards se tournent en direction de l’après.

La leçon de management de Diego Simeone

L’année 2021 restera comme l’année du changement pour l’Atlético Madrid et son coach Diego Simeone. Depuis 2014/2015, malgré des podiums réguliers et des demi-finale ou finale en Champions League, le système de jeu commençait à dater et devenait prévisible. Seul le physique et le talent des joueurs arrivaient à maintenir le résultat. Après un lent déclin, l’heure était au renouvellement.

Le titre 2020/2021 du club madrilène est le fruit d’un changement profond de doctrine.  Après avoir vécu une campagne de transition et de reconstruction la saison précédente, Simeone a décidé d’entreprendre sa transformation. Conservateur dans sa façon d’aborder tactiquement un match. Misant sur une grosse défense et une attaque en contre essentiellement, il y avait déjà des tendances, mais les doutes, les résultats peu concluants ont fini par chasser le changement pour revenir à des fondamentaux qui ont toujours fonctionné. Désormais l’équipe attaque et défend différemment.

Une équipe madrilène qui n’est plus conçue comme attendant l’adversaire et abandonnant le contrôle du ballon. Désormais elle presse en milieu de terrain ses rivaux afin de récupérer le ballon et implique tout le monde dans le processus. Construisant ses buts. Un jeu qui a surpris tout le monde en championnat et qui est similaire à l’évolution de Liverpool avec Klopp ces trois dernières saisons.

Un état d’esprit de changement qui s’est aussi construit en coulisse.

« Il y a quatre ou cinq dates de la fin du championnat, j’ai rencontré les kinés et les personnes qui sont dans les vestiaires pour leur dire qu’à partir de là au lieu de saluer les joueurs par un « bonjour » ils le feraient avec un « nous allons être champions », a avoué le technicien albicéleste.

Après avoir construit entre 2011 et 2014 son projet, Simeone pensait avec les résultats en championnat et en ligue des champions être dans son âge d’or, alors qu’il avait débuter son lent déclin. Une situation choc pour le technicien argentin qui a provoqué une remise en question profonde de ses valeurs et une adaptation au football moderne afin de retrouver les sommets et y rester plus longtemps.