Ce matin, discutant avec ma mère sur le fait que Talbot ne sera pas la marque low cost de PSA, la discussion a tournée autour des journalistes et cette course à la désinformation.
« C’est quand même triste de voir cette course à l’information » me dit t’elle. « Regarde c’est comme l’histoire du petit louis, TF1 annonce la mort de l’enfant sur des rumeurs d’un pompier. »
« Oui elle (la journaliste) c’est basée sur le ton du pompier qui était assez triste et alarmiste. » lui dis je.
Ma mère me précise que cette course est devenue ridicule et désinforme. Les gens vont devenir méfiants envers les journalistes. Me situant une scène d’une personne qui regarde TF1 et qui le lendemain au travail relance l’info et qu’on lui dit : « mais non le gosse est vivant ils l’ont dit à la radio ce matin ».
Toutefois il est intéressant que ma mère pense que cette coure à la désinformation a été provoquée par Internet. « Sur le net y’a surtout du n’importe quoi, et je ne dis pas cela pour toi Marc, mais juste que c’est une constatation. » Je ne peux qu’être d’accord : il y a de tout et n’importe quoi. D’ailleurs certains pensent que ce blog ne sert aussi à rien…
Mais lorsque je lui ai dis qu’Internet est actuellement entrain de redistribuer les cartes. Lui racontant l’histoire de journalistes américains qui se sont retrouvés le bec dans l’eau lorsque leurs sources principales ont ouvert des blogs. Ou que Twitter permet de savoir une info réelle, plus vite que des journalistes de France 3 région. Elle m’avoua qu’Internet n’était pas le mal, mais que les journalistes font plus dans le sensationnel que l’information ou l’investigation et que le net était l’alibi de leur dérive.
En faite, selon ma mère, les journalistes doivent arrêtés de commenter des sondages, être trop près du pouvoir, faire de la propagande pour des avantages en nature ou des ménages lucratifs et se concentrer sur leur vrai métier : celui d’être l’intermédiaire entre la masse et la source d’information. Et surtout faire leur métier : INFORMER et non désinformer.