De journalisme d’interprétation à consultant de rédaction

Cela c’est passé il y a quelques semaines, tous les médias ont annoncés la vente de l’équipe Honda à Carlos Slim, le milliardaire mexicain. Hors c’est un parfait exemple de journalisme d’interprétation.

Pis j’ai été le seul, le lendemain matin de l’annonce à écrire que ce n’était pas possible. Pourtant je en suis qu’un bloggeur, même si je suis un peu expert dans mon domaine (la F1), j’ai tout de même été vérifier l’information que tout le monde citait. J’ai donc fait un travail de vérification de source et j’ai trouvé un lien avec un autre article d’un autre site 4 jours plus tôt. Toutefois, par un mécanisme dont j’ignore la rumeur c’est rependue partout dans les médias, de la BBC à Infosport en France.

A partir de là j’ai peur, car ce journalisme d’interprétation, ressemble à celui de la presse people, c’est-à-dire capable, à partir d’une photo, de nous dresser un roman photo qui n’a rien à voir avec la réalité. Mais que penser de l’agence Reuters, la plus grand du monde, qui a décidé après la chasse aux scoops à tout prix, de ne plus vérifier ses sources (lire article Backchich.info).

La réflexion de Nicolas du site Windows on the media laisse aussi songeur, souvent les journalistes abordent des sujets qu’ils ne maitrisent pas, sauf que lorsque c’était en papier il n’y avait pas de souci majeur, mais les temps changent, Internet est peuplé d’expert en tout genre, de passionnés qui maitrisent parfaitement leur sujet, ce qui est une grande richesse culturelle.

Au point de se demander si un rôle de consultant de rédaction, pour ses experts, n’est pas un métier d’avenir dans la presse.

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