Il y a toujours plusieurs choses à apprendre sur le principe du management. Une des premières est la communication. Reste à savoir comment faire passer un message auprès d’une personne visée particulièrement. A ce petit jeu, le monde du sport est très astucieux. Voici quelques clés pour s’en inspirer.
1 – l’importance du média
Dans le sport, la communication médiatique est importante. Il est conseillé dans les 100 jours d’un job de faire savoir que l’on existe en interne. Dans le sport, la série d’interview de Florentino Perez, président du Real Madrid, au quotidien sportif espagnol AS n’avait pour but que de communiquer avec les fans du Real Madrid. Lors que, quand Perez parle sur MARCA, il s’adresse aux dirigeants et supporters du FC Barcelone. Aujourd’hui, Martin Whitmarsh, patron de l’équipe F1 McLaren, a indiqué dans le journal populaire Bild qu’il était intéressé par le pilote allemand, Sébastian Vettel. Dans le même ordre d’idée, un politique fera une tribune dans Le Monde pour s’adresser aux français, et au Figaro ou Libération pour ses électeurs.
2 – Le choix des mots
L’important et de ne pas dévoiler l’intégralité de ses intentions mais, de le faire sous-entendre. Le plus souvent, pour déstabiliser il faut savoir viser juste un maillon faible de l’édifice adverse. Un président de club de football, par exemple, va annoncer son intérêt pour un joueur d’une équipe adverse par le célèbre « peut-être ». Mais, même si le sportif n’a aucun intérêt, l’influence médiatique fera son effet à terme. Le plus souvent une annonce ouverte d’intention représente 90% d’intérêts. Autrement c’est un bluff pour toucher une autre personne en coulisse. Ici encore, il faut observer l’origine du média qui diffuse l’information.
3 – La rumeur
Plus ravageuse et toujours efficace la rumeur est une excellente méthode de communication pour adresser un message. Souvenir des rumeurs autour de Christiano Ronaldo avant son transfert au Real Madrid, surtout destiné à déstabiliser le joueur et son équipe d’alors, Manchester United. Très souvent, un président ou un haut responsable touche un mot à un journaliste et la rumeur débute. Encore une fois, l’origine du média a son importance.