Gary Moore Tribute

Il y a des jours assez bizarres ou tout s’enchaine dans une spirale de noirceur. Hier, le pilote Lotus Renault GP, Robert Kubica à fait peur au petit monde de la Formule 1 en ayant eu un accident dans un Rallye en Italie, déjà réputé tueur avec un mort l’an dernier. Panique à bord en début d’après-midi, avec le pire et le n’importe quoi dans l’information. Eprouvant. Puis, à 20h, petit tweet et voilà que j’apprends que le guitariste Gary Moore est décédé à 58 ans dans la matinée de cet obscure dimanche de Février. Un choc.

Mon premier contact avec Gary Moore remonte à l’année 1992, lorsque j’ai vu un clip, sur le TOP50 de Canal+, avec le fameux extrait de Parisienne Walkways et cette note suspendue dans le vide, criant sa douleur avant que la virtuosité de cette main gauche magique ne fasse rêver. Cela a été pour moi un deuxième choc, après avoir vu Slash dans un concert. Mes parents m’ont rapidement achetés l’album live de Gary Moore que j’écoute encore souventi. Un album brillant. Brillant comme tout les lives de Gary Moore qui étaient des vrais concerts avec des morceaux de 6min voir 9 ou 10, alors qu’ils ne font que 4 ou 5 min. J’adore le coté improvisation. Evidemment, comme la majorité des aspirants guitare héros,  j’ai massacré son génie durant de longues heures à reproduire sa virtuosité sur ma six cordes. Je pense que je n’y suis jamais tout à fait arrivé. Un jour peut-être avec un peu plus de sérieux…

Comme tous guitariste Gary Moore avait cette manière de jouer, un son particulier qu’ont tous les grands guitaristes. Une marque de fabrique. Adieu.

De toutes les chansons de Gary Moore, il y en a une que j’adore tout particulièrement. Le son, l’ambiance, la voix, la puissance et l’intensité. Tout est réunit, selon moi dans cette chanson : Still Got the Blues…

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