La communication de crise en 2 temps d’USF1

Peter Windor a indiqué que le silence de son équipe en termes de communication était délibéré. Estimant qu’il était préférable de rester discret, au lieu de faire de la « com » à tout prix. Vraiment ? La réponse est non, USF1 applique une communication de crise depuis le début.

Présentée comme une équipe moderne, ayant des moyens modernes à sa disposition, USF1 a déçu. Certes durant 6 mois elle a construit une usine, par exemple et d’autres choses qui n’intéressent personne, selon Windsor, mais qui auraient dû être montrés aux fans. La déception vient de là. Les rumeurs s’alimentent dans le silence. Toutefois, USF1 n’a pas été absent du débat médiatique, mais cela a été un échec.

Solution 1 : communication web 2.0

Ce que les gourous du net lancent sur la gestion de crise sur les réseaux sociaux par exemple, est qu’il faut réagir intelligemment. Auparavant le réflexe était de dire : « je vais demander au média de retirer son article, et ensuite démentir 48, voir 1 semaines après, pour prouver que c’est faux. » Le net va plus vite, en théorie et jusqu’à présent les rumeurs autour d’USF1 provenaient du réseau. Donc le team a répondu de manière intelligente.

Je vous invite à regarder aussi les vidéo 2, vidéo 3, vidéo 4, vidéo 5, vidéo 6, vidéo 7 et Epilogue

Toutefois, aucune de ses vidéos n’a été prise au sérieux, et aucune n’a été diffusée jusqu’à présent. Signifiant que les démentis n’ont pas été entendus. Donc le discours sur les doutes autour de l’équipe américaine ont continué.

Solution 2 : les bonnes vielles méthodes

Jusqu’au jour, où Bernie Ecclestone, dans un média papier traditionnel, réaffirme ses doutes sur la présence de l’équipe USF1 sur les grilles de départs du championnat 2010 de Formule 1. Le doute s’installe encore plus,  à mesure du silence de l’équipe américaine. Sauf qu’en fin de semaine, un plan de communication « classique » a été mis en œuvre.

Plan 1 : lancer une chaine Youtube et faire diffuser une vidéo de présentation de l’usine.

Plan 2 : lancer son site internet et un communiqué dans le blog, qui sera repris par tous les sites anglo-saxons et traduit par la suite.

La communication passe mieux, et USF1 a été le sujet principal de la fin de semaine dernière.

Conclusion

USF1 a tenté une approche moderne de la communication qui a été un échec, alors qu’un bon vieux procédé événementiel, avec valeur ajoutée, fonctionne toujours. La faute à qui ? Aux médias probablement, qui n’ont pas encore compris certaines choses. Mais aussi la faute à l’Internet qui démontre ses limites. En effet, aucun site (hormis Crash.net) n’a diffusé ces clips il y a 1 mois. L’érreur d’USF1 et de n’avoir pas créé de cadre autour de ces démentis. Un mini site événementiel aurait permis de voir clair (une page Facebook ?) . Hors, dans ce cas, les vidéos ont été lâchées dans la nature de Youtube sans impact.

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