C’est avec tristesse que je découvre le coup de gueule légitime de Loïc Bugnon, l’organisateur du Bloody Week end, dans la presse. L’édition 2012, loin d’être un bide avec plus de 1.400 entrées payantes et un public élargi, ne dispose pas du soutien politique et culturel qu’il mérite et l’édition 2013 est menacée d’une délocalisation en Alsace.
Curieux procédé des services culturels des régions voir des mairies envers un enfant du pays. A croire que le projet positif d’un homme voulant réaliser un projet dans la ville où il est natif est en conflit avec ceux qui dirigent les budgets. Il faut dire qu’à force de mettre des personnes qui ne résident pas dans la commune à des postes de cultures ou autre on en perds de l’ADN. La gestion au profit de la passion. Un discours qui se tiens, mais le résultat est connu depuis un moment maintenant et le Bloody Week end en est une victime de plus de cette pensée uniquement spéciale sur la culture.
J’ai découvert le festival cette année, car j’ai rencontré Loïc en début d’année et j’ai découvert un homme aussi passionné que professionnel dans l’approche de son projet. Il travaillait depuis de long mois sur l’édition 2012 et doutait déjà sur les difficultés qu’il allait rencontrer face à l’ampleur du projet. Il est vrai qu’il dispose de soutien d’amis, de bénévoles, mais c’est surtout lui et sa compagne Aurélie qui gèrent l’ensemble de ce festival, qui reste le deuxième le plus important à Audincourt après Rencontre et Racine. Tout de même !
J’étais content de l’édition 2012, que j’ai découvert en Juillet et je l’indique ici que je soutiendrais encore (économiquement, physiquement et psychologiquement) l’édition 2013, ou qu’elle soit. Mais, pour la Mairie d’Audincourt, il faudrait faire un effort et favoriser un enfant du pays qui ne demande qu’à offrir en retour un rayonnement positif à la deuxième ville du Pays de Montbéliard. Un effort s’impose.